Une constance se dégage à la lecture des progrès en cours dans le monde du numérique : les entreprises les plus performantes devront se réinventer afin de s’adapter à une expérience client en pleine mutation.
Le numérique crée pour les individus et les entreprises un vaste champ de possibilités (économies, flexibilité, rentabilité, mobilité, etc.). Si son apport est indéniable, la question centrale qui suscite une vive discussion ici au Canada est celle de savoir comment trouver les ressources humaines qui accompagneront cette transformation numérique.
Le 23 novembre 2017, l’équipe du Téléjournal de Radio-Canada a réalisé un excellent reportage2 qui établit un constat alarmant qui se base sur une étude du cabinet PwC : Au Québec, 12 000 nouveaux postes sont créés annuellement en informatique. De ce nombre, seulement 3 000 sont pourvus, ce qui crée un important déficit annuel.
Le même reportage parle de la création de 200 000 nouveaux postes d’ici 2019 à l’échelle du Canada, en brandissant la même perspective au chapitre de la disponibilité des compétences.
Le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec, par son Plan d’action en économie numérique (axe 4 consacré au développement des compétences numériques), énumère diverses stratégies visant à développer à long terme des compétences techniques locales, notamment par la création de différents programmes de formation. Si cette initiative est louable et potentiellement viable à long terme, la question du court terme subsiste. Comment comblera-t-on dans l’immédiat le déficit annuel de ressources en TI que nous avons au Canada?
Pour nous, selon une vision à court terme (de trois à six mois), la réponse semble toute trouvée : il faudra étendre les limites géographiques actuelles du bassin de ressources TI. Cela sous-entend de se doter de vrais moyens de recrutement et d’attraction à l’international.
Aujourd’hui, plusieurs entreprises canadiennes se dotent à l’interne d’équipes de recruteurs traditionnels censés piloter leurs opérations de recrutement à l’échelle locale et à l’international.
Toutefois, au regard de la complexité de la démarche de recrutement à l’international (compréhension de la différence culturelle du monde des affaires dans les marchés internationaux, connaissance des outils de détection de ressources propres au pays, missions de recrutement à l’étranger, maîtrise des exigences administratives liées à l’immigration, etc.), la question de l’externalisation devient un enjeu majeur.
Le recrutement à l’international requiert de longs délais et une certaine spécialisation des pratiques. Doit-on mobiliser des ressources et assumer des coûts internes pour une activité aux procédures longues et au résultat incertain? Doit-on plutôt transférer le coût et les opérations à l’externe en le confiant à des entreprises spécialisées?
S’il n’est pas aisé d’avoir une réponse universelle à ces questions, force est de reconnaître que confier son activité de recrutement international à l’externe génère des économies en matière de temps et d’argent, et permet de minimiser les risques. Les entreprises pourront ainsi faire confiance à des professionnels qui ont développé de bonnes aptitudes à :
– accompagner le changement (changement de vie et d’environnement professionnel pour l’employé recruté à l’étranger)
– analyser le potentiel et les cultures d’affaires des pays étrangers cibles du recrutement international
– assurer des représentations commerciales efficaces sur les marchés étrangers
– mettre en place des techniques d’approche, de gestion des risques et de qualification gagnantes
– s’entourer des meilleurs professionnels susceptibles de simplifier les démarches administratives liées à l’immigration
Le succès des opérations de recrutement à l’international permettra de réduire considérablement le déficit exprimé dans un horizon à court terme. Il permettra de régénérer très vite le marché en fournissant ainsi de nouvelles compétences qualifiées et rapidement disponibles pour accompagner à un niveau élevé les transformations numériques en cours.
Avez-vous des projets de recrutement à l’international? Si oui, contactez un expert de chez Yves Letendre, recrutement international
Source : Radio-canada